POISON ou ALIMENT

Vendredi 30 octobre 2020 à 19h : Vidéoconférence en portugais avec traduction en français.

2ème vidéoconférence du Cycle
“Les femmes en première ligne pour la souveraineté alimentaire »

TAINÁ MARAJOARA, FERNANDA KAINGANG et VERÔNICA SANTANA poursuivent la discussion autour de leurs actions au Brésil concernant la lutte pour l’agriculture familiale, l’agroécologie, la souveraineté alimentaire, le patrimoine alimentaire des peuples indigènes et des paysanEs brésilienNEs. A partir du prisme anti-colonial, Tainá, Fernanda et Verônica nous invitent cette fois à nous interroger sur l’alimentation : Poison ou aliment ? En quoi un aliment est-il sain ? Et pour qui ?

Le Cycle de rencontres online est proposé par Lado Brasil en partenariat avec les organisations brésiliennes: « Ponto de Cultura Som dos Maracás- Instituto Indígena Brasileiro para Propriedade Intelectual (INBRAPI), Ponto de Cultura Alimentar Iacitatá et Movimento de Mulheres Trabalhadoras Rurais do Nordeste-MMTR-NE.

Co-organisateurs en France : Collectif Autonomie Alimentaire Grenoble (dont Lado Brasil fait partie), France Amérique Latine-FAL – Comité Solidarités Paysannes Internationales

Partenaires : Maison de la Nature et de l’environnement de l’Isère; Confédération Paysanne et Colectivo Zompopo

La vidéoconférence sera transmise sur les réseaux sociaux, accessible en ligne à tout public

Diffusion sur :

Vous pouvez soutenir les organisations partenaires brésiliennes en faisant un don sur le site HelloAsso :

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Vos contributions seront partagées entre les trois organisations brésiliennes liées aux intervenantes et co-organisatrices du cycle « Les femmes en première ligne pour la souveraineté alimentaire »

Nos invitées :

TAINÁ MARAJOARA porte l’ascendance du peuple Aruã Marajoara, Amazonie. Elle est cheffe cuisinière, directrice culturelle, fondatrice du Point de Culture Alimentaire IACITATA et directrice du projet CATA – Culture Alimentaire Traditionnelle Amazonienne – de l’ONG Amazônia Viva. Figure de proue du Réseau de Culture Alimentaire. Elle s’engage dans une lutte intense pour légitimer des savoirs alternatifs à partir de la « Culture Alimentaire », concept qu’elle défend en tant qu’une « épistémologie » alternative, une lutte et une pratique

Tainá Marajora est chercheuse membre du NEHO – Nucléo de Estudos en História Oral da USP, est membre de LASA – Latin American Studies Association ; Membre fondateur du Réseau de la culture alimentaire amazonienne – Réseau RAMA de la campagne permanente contre les pesticides et pour la vie ; Membre du Forum brésilien sur la sécurité et la souveraineté alimentaire, Forum national de lutte contre les effets des pesticides ; Membre de ANA – AMAZONIE, Articulation nationale de l’agroécologie/Amazonie ; Coordination nationale de Banquetaço ; Coordination de la Conférence populaire sur la sécurité et la souveraineté alimentaires ; Membre de la Chambre technique de la production biologique. Coopération Allemagne et État du Pará.

FERNANDA KAINGANG appartient au Peuple Kaingáng du Sud du Brésil. Avocate militante au sein du mouvement autochtone depuis 2000. Spécialiste en droits des peuples amérindiens et protection du patrimoine culturel, matériel et immatériel. Conseillère juridique d’organisations amérindiennes et consultante pour des organismes de coopération internationale et différents organes des Nations Unies, Fernanda Kaingang est Membre fondatrice et directrice exécutive de l’Institut indigène brésilien pour la propriété intellectuelle (INBRAPI) et conseillère juridique pour les organisations indigènes dans les cinq régions du Brésil. Elle travaille avec les Points de Culture Kanhgág Jãre et Som dos Maracás dans l’État du Rio Grande do Sul

Fernanda a été consultante pour la Coopération allemande (GIZ) de novembre 2011 à novembre 2012 sur le thème de l’accès et de la protection des savoirs traditionnels, des ressources génétiques et de la répartition juste et équitable des avantages tirés de leur utilisation. Depuis 2004, elle participe aux réunions de la Convention sur la diversité biologique (CDB), au sein des Nations Unies (ONU).

VERÔNICA SANTANA Agricultrice, éducatrice populaire féministe, militante des mouvements et collectifs féministes travaillant dans le domaine de l’agroécologie, du féminisme rural et de la mobilisation politique. Elle est militante du Mouvement des femmes travailleuses rurales du Nord-Est, œuvrant dans les États du Nord-Est et occupant divers espaces institutionnels de dimension nationale et internationale. Ancien membre de la Commission nationale d’agroécologie et de production biologique – CNAPO et conseillère du Conseil national de la sécurité alimentaire et nutritionnelle – CONSEA lors du dernier mandat.

Au sein du Mouvement des Femmes Travailleuse Rurales du Nordeste MMRT-NE, elle lutte contre les mentalités de soumission et s’engage dans l’organisation et la mobilisation des femmes rurales. Elle agit dans les luttes pour la reconnaissance des travailleurs ruraux, pour la participation des femmes à la politique, et en défense de la souveraineté alimentaire, de l’agroécologie et de l’autonomie des peuples. Elle participe avec le Mouvement des Femmes Rurales du Nordeste à la mise en place de politiques publiques en faveur de l’agriculture familiale et des femmes.